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ZONE SAINE HABITAT SAIN
Comment définir une ZONE SAINE
(le contenu de cette page a été écrit avec l'aimable autorisation de P. de Haut et du site Ecologie-Appliquée.)

Une zone d'habitation saine est une zone qui présente : l'absence de circulation intense, d'aéroport, de ligne de chemin de fer, de ligne Haute Tension, de relais GMS, d'incinérateur à ordures, d'usine polluante, de sous-sol toxique, de radon...
Autant de critères qui vous assureront déjà les fondamentaux d'une situation géographique n'ayant pas ou peu d'incidences nocives sur la santé des occupants.


Le CHOIX d'un LIEU de VIE
L'achat d'un terrain constructible ou d'un local à usage d'habitation est avant tout dicté par des critères économiques, de praticité d'usage et de desserte, de confort apparent ou de périmètre professionnel.
Ces éléments ne sont pas forcément à remettre en question, mais il en est d'autres à prendre en compte de façon prioritaire.
Ils sont constitutifs d'un environnement privé durable, dont nous aurons à subir longtemps les conséquences bonnes et mauvaises...

1- les zones à risques
 les crues
L'inconscience des hommes qui ont cru un instant avoir la maîtrise de la nature, les a amenés à ne plus tenir compte des zones inondables en les lotissant après quelques "aménagements"...
Les dérèglements ou les cycles naturels climatiques nous ont rappelé que nous ne pouvons rien contre les inondations, si ce n'est de ne pas contrarier les "chemins ancestraux de la Nature" et de ne pas installer d'habitations dans ces zones à risques.
Suite aux inondations importantes subies ces dernières années, certains biens immobiliers sont aujourd'hui bradés, qui n'ont pas respectés ces précautions élémentaires.

Les notaires et les mairies doivent vous renseigner utilement sur ces zones, et une enquête de voisinage vous alertera vite sur ce point.

Si d'aventure vous vous portez malgré tout sur ce choix, pour bénéficier de la proximité immédiate d'un cours d'eau ou d'une belle décote de prix :
- n'installez jamais de lieux de vie au dessous de la limite de la plus haute crue constatée,
- investissez dans une barque bien équipée,
- écartez systématiquement les maisons de plain-pied,
- privilégiez les bâtisses dans lesquelles les pièces de vie sont au premier étage,
- ne faites pas l'erreur d'aménager les pièces de plain-pied avec des équipement sensibles.

 les terrains instables
Suite aux nombreuses périodes de sécheresse dans plusieurs régions au sous-sol argileux, la dilatation puis la contraction de ce matériau spongieux occasionne toujours de nombreux dommages au parc immobilier particulier.
Pour détecter des fissures, quelquefois promptement camouflées par des vendeurs peu scrupuleux, une visite approfondie du bien et un petit tour du quartier vous renseigneront sur ce risque aussi bien que la consultation d'une carte géologique.

La remédiation de ces désordres sur des constructions existantes est très compliquée et onéreuse.
Par contre, en cas de construction, la simple précaution de faire des fondations allant chercher le sol rocheux à plus d'un mètre de profondeur devrait vous prévenir de ce genre de déboires.

 les sous-sols minés
Beaucoup de cités ouvrières ont été édifiées au dessus d'un sous-sol truffé de galeries minières.
Le risque d'affaissement de terrain est à prendre en compte sérieusement car il risque de réduire à néant l'investissement de toute une vie, sans réel recours de dédommagement.
Pire, si un arrêté de péril est pris concernant votre construction, vous aurez à continuer à en assurer le paiement du crédit, tout en ayant à supporter les frais d'une location et il se peut qu'on vous impose de régler en plus les frais de démolition de votre bien.

 les sous-sols contaminés
Méfiez-vous, ô combien, des zones proposées à la construction par certains promoteurs ou municipalités, sur d'anciennes carrières ou décharges mêmes dépolluées !
La stabilité du terrain et l'innocuité du sous-sol sont loin d'y être acquises, et les bouleversements occasionnés par les terrassements et l'installation des réseaux souterrains risquent de "réveiller" les polluants enfouis.

 les glissements de terrain
Les caprices de la météo, et des environnements de plus en plus bousculés par l'activité humaine peuvent entraîner des lessivages du terrain et occasionner des glissements de la couche superficielle du sol sur lequel vous êtes implanté ou bien en amont de celui-ci.
Une fois encore, vous n'aurez guère de recours pour être dédommagé dans des conditions satisfaisantes dans le cadre de ce genre de risque.

 les zones d'avalanche
Situées en montagne, les zones d'avalanche neigeuses sont maintenant bien connues, mais il est important de se renseigner à ce sujet car elles risquent de se déplacer et les avalanches de pierres, dues au dégel sont moins connues et pourtant particulièrement dangereuses.

Les zones de montagne peuvent cependant présenter les avantages suivants :
- un ensoleillement plus long,
- une diminution du nombre d'acariens à partir de 1000 mètres d'altitude.
Par contre, l'altitude est plutôt déconseillée aux insuffisants cardiaques et respiratoires.

 l'ensoleillement
Si vous êtes photosensibles et craignez le soleil, ce critère est à prendre en compte avant de choisir votre nouvelle villégiature.
Trop de soleil a tendance à développer les cancers de la peau, mais aussi à favoriser les désordres oculaires : cataracte, presbytie...
Si au contraire, vous êtes sujet à la dépression saisonnière, il est conseillé de vous implanter dans une zone bien ensoleillée et avec une orientation sud.
Sans parler de soleil, les pièces profitant au maximum d'une lumière naturelle procurent à leurs bénéficiaires un équilibre physique et psychologique.

 les zones humides
Les personnes rhumatisantes ou fragiles des voies respiratoires éviteront les cuvettes, zones par essence plus humide et susceptibles de développer des brouillards.
Sachez aussi que :
- les cuvettes ont plutôt tendance à concentrer et retenir les pollutions de l'air !
- les zones boisées sont plus humides,
- la proximité d'étang ou d'une rivière accentue l'humidité...

 les zones sèches
Si vous rêvez d'habiter dans le sud tout en ayant un jardin verdoyant, pensez aux ressources naturelles en eau et procurer-vous la pluviométrie moyenne auprès de Météo France qui fournit des statistiques propres à chaque station météo locale sur les 30 dernières années.
Le risque de feu de forêt est forcément plus important dans les zones sèches.
Arroser y coûte cher et sera sans doute de plus en plus soumis à rationnement dans les régions les plus sèches ; prenez en compte ces éléments dans le choix de votre nouveau lieu de vie.
Enfin, une région à la faible pluviométrie ne permettra pas de récupérer en quantité satisfaisante l'eau de pluie.

 le radon
Ce gaz radioactif d'origine naturelle inodore et incolore est classé depuis 1987 comme agent cancérigène.
Le radon et ses dérivés solides arrivent dans les poumons avec l'air respiré et émettent des rayonnements alpha, peu pénétrants, qui irradient les cellules les plus sensibles des bronches. C'est donc essentiellement le risque de cancer du poumon qui oblige à se méfier du radon dans les lieux de vie privés comme publics (écoles, ateliers, bureaux...)
Selon les départements, le taux moyen de radon naturel peut varier entre moins de 50 Bq/ m³ à plus de 150 Bq/ m³.
Mais la Loire, la Corrèze et la Haute-Vienne dépassent les 200 Bq/ m³ et certains comme la Creuse, la Lozère, et la Corse du Sud sont au dessus de 250 Bq/ m³ !
Il est donc raisonnable d'éviter les zones où le radon est réputé être présent et de se méfier des constructions semi-enterrées sur les terrains à risque.
Si vous êtes dans une zone radon, nous vous proposons dans la partie VI de l'ouvrage en référence, comment procéder pour éviter sa concentration dans votre habitat.

 l'arsenic
Poison bien connu, l'arsenic est un métalloïde qui en intoxication aiguë peut provoquer la mort en moins de 48 heures.
Après inhalation et ingestion, rapidement assimilé, il s'accumule en particulier dans les muscles et les tissus riches en kératine comme la peau, les ongles ou les cheveux.
En intoxication chronique, il entraîne des problèmes dermatologiques, gastro-intestinaux, neurologiques et hématologiques mais peut entraîner aussi des effets tératogènes (malformations du fœtus) et cancérigènes (cancers de la peau, des bronches, du foie, de la vessie, de la prostate et des reins...)
Certaines régions (notamment le sud-ouest) ont un sous-sol particulièrement riche en minerai d'arsenic et présentent donc des risques de contamination par inhalation ou ingestion, à travers des poussières, la consommation alimentaire ou l'eau...

 les séismes
La France métropolitaine n'est pas vraiment concernée par des risques sismiques importants, (quoique les Pyrénées, les Alpes et l'Alsace puissent un jour reproduire des secousses historiques lointaines).
La question se pose cependant sérieusement dans les territoires d'Outre-Mer et notamment aux Antilles...

2 - les voisins à éviter
 les transports
Outre le problème du bruit que nous abordons plus loin, les pollutions générées par les transports par route occasionnent une contamination importante de l'air.
Lorsque l'on vit à la campagne dans un environnement sauvegardé, on détecte facilement le passage d'un véhicule à moteur juste à l'odeur et l'on arrive même à distinguer si le carburant utilisé est de l'essence ou du diesel !
Au-delà de toute analyse chimique de l'air, cette signature olfactive est bien la preuve que les rejets polluants automobiles sont une réalité.
Ces poussières ou traces d'hydrocarbures laissées sur les chaussées mélangées aux résidus des plaquettes de freinage ou de gomme des pneumatiques sont autant de polluants soulevés et dispersés par les déplacements d'air, ou dissous dans l'eau pluviale.
Par ailleurs, tous les véhicules à moteur "thermique" (essence, diesels, gaz) produisent des éléments qui sous l'action du soleil se transforment en pollution photochimique telle que l'ozone (O3).
La fixation de ces polluants sur les gouttelettes d'eau des brouillards entraîne la formation d'un redoutable mélange capable de s'accumuler et de stagner longuement dans la basse couche de l'air des grandes agglomérations.
Le simple fait de respirer, cultiver pour s'alimenter ou boire l'eau d'une zone au fort trafic routier est donc un moyen non négligeable d'absorber des substances toxiques à court ou long terme pour l'organisme.

 l'électromagnétisme
Les lignes haute tension (HT) ou très haute tension (THT) sont une importante source de champs électromagnétiques.
La question est souvent posée : " Habiter près d'une ligne à haute tension est-il dangereux pour la santé ? "
En effet, partout où l'on utilise l'électricité, des champs magnétiques et électriques se créent autour des lignes HT, THT, des fils électriques et des appareils ; ces champs interagissent avec leur environnement immédiat.
La communauté scientifique a d'ailleurs entamé depuis une vingtaine d'années des recherches pour mieux connaître leurs effets sur la santé humaine et animale.
Aucune réponse définitive ne peut être fournie aujourd'hui mais il existe de sérieuses suspicions sur le fait qu'habiter ou travailler à proximité de sources de champs électromagnétiques alternatifs : lignes à haute tension, transformateurs, centrales électriques ou même lignes à basses tensions à fort ampérage, pouvait occasionner ou favoriser des cancers du cerveau et des leucémies de l'enfant tout en diminuant les défenses immunitaires...
A vous de mettre peut-être en pratique le principe de précaution !

 le bruit
Les effets des nuisances sonores sur l'organisme sont étudiées depuis suffisamment longtemps pour pouvoir en dresser un tableau précis :
- troubles du sommeil,
- difficulté de concentration,
- augmentation des états d'anxiété ou d'angoisse,
- difficultés à récupérer.
Autre composante souvent ignorée : il n'existe pas d'accoutumance au bruit, qui pourrait en gommer les effet au fil du temps.

les transports terrestres
En France, ce ne sont pas moins de 300 000 logements riverains de voies de transports terrestres qui exposent leurs occupants à un niveau de bruit préoccupant.
Autrement dit, 7 millions de personnes y subissent des niveaux de bruits diurnes extérieurs supérieurs à 65 dB (A) même si les nouvelles directives européennes en matière de réglementation des émissions sonores des véhicules ont entraîné une baisse significative des limites de bruit, tant pour le secteur routier que ferroviaire.
Bien entendu, une insonorisation bien menée des bâtiments à proximité de routes ou de voies ferrées peut faire diminuer de façon importante le bruit perçu à l'intérieur, mais les murs et autres dispositifs anti-bruits ne sont pas faciles à mettre en œuvre et coûtent une fortune pour le particulier.
Inutile donc de conseiller d'éviter la proximité des routes et voies ferrées et leurs nuisances sonores régulières...

les avions
Les conflits entre associations de riverains et gestionnaires d'aéroports se multiplient, les riverains et leurs élus manifestant leur opposition aux projets d'implantation ou d'extension d'activités aériennes (plates-formes de Roissy et de Lyon-Saint-Exupéry, troisième aéroport de la région Ile de France, etc).
Mais il convient de prendre aussi en compte les lieux d'exercice de l'aviation militaire, légère de loisirs ou commerciale ainsi que des hélicoptères.
Malgré d'importants progrès techniques en matière de bruit et des altitudes d'usage ainsi que la limitation des créneaux horaires, le trafic aérien en plein essor a peu de chances d'aboutir à une réelle diminution des nuisances sonores du transport aérien.
Par ailleurs, l'intensification des aides à l'insonorisation des habitations concernées ne permettra jamais une jouissance de son " home " fenêtres ouvertes ou de son jardin.
Enfin, la concentration dans l'air en kérosène et de ses dérivés entretient une pollution chimique d'un niveau très important !

les activités artisanales et industrielles
Le problème avec les nuisances sonores des activités industrielles, commerciales ou artisanales, c'est justement que des enjeux en terme d'emplois et de développement économique les justifient socialement !
Les bruits de chantiers ou de travaux publics, sont aussi des nuisances sonores temporaires mais qui peuvent durer...

les activités de loisirs
Un grand nombre d'installations fixes ou saisonnières produisent aussi des nuisances sonores en rapport avec une activité sportive, culturelle ou de loisir, organisée de façon habituelle ou soumise à autorisation.
Il s'agit par exemple de stades, discothèques, campings, circuits de sports mécaniques...

les activités agricoles
La campagne pourrait sembler l'apanage de la tranquillité retrouvée...
Ce serait compter sans les bruits engins d'exploitation : tracteurs, moissonneuses, batteuses, bétaillères dont l'usage revient à intervalles réguliers chaque année.
L'usage et l'entretien des terres, des écuries, des lisiers et des épandages ... la mise en œuvre du travail de la terre, des récoltes et le nourrissage des bêtes correspondent à des nuisances sonores, olfactives, chimiques qu'il sont malgré tout difficile à reprocher aux agriculteurs et éleveurs, même s'il leur reste encore des progrès à effectuer en ces domaines.
Vouloir des routes aussi propres qu'en ville et que cela ne sente jamais le fumier en zone rurale est illusoire et ne manquera pas de vous mettre à dos une partie de la population.
Alors si vous ne supportez pas, mieux vaut faire un autre choix...

les voisins
Les bruits de voisinage engendrent des nuisances qui bien que soumis à une réglementation complète sont peu réprimées dans les faits.
Tout d'abord parce que les forces de l'ordre jugent sans doute que ces délits ne sont pas prioritaires, mais surtout à cause des guerres de voisinage qui risquent d'en découler en l'absence de dialogue et de médiation harmonieuses !
Dans les faits ce sont des bruits avant tout liés au comportement désinvolte de vos voisins.
Mais il faut aussi prendre en compte que ceux que vous produisez en les jugeant indispensables ou insignifiants et peuvent gêner les autres...
Ces bruits domestiques, sont qualifiés de bruits inutiles ou agressifs de la vie quotidienne, provoqués intentionnellement ou non, à partir du moment où ils durent longtemps, sont de forte intensité ou se répètent fréquemment.
Quelques exemples :
- votre voisin qui ne vient qu'en week-end, n'a de cesse de tondre ses hectares de pelouse à chaque visite estivale,
- son chien aboie ou hurle à la mort à chaque passage devant sa propriété ou pendant des heures,
- vos voisins passent leur temps à " s'engueuler ",
- leurs enfants passent leur temps à bricoler et à essayer leurs cyclomoteurs ou ont pris la mauvaise habitude de se réunir bruyamment en bande sous vos fenêtres...
Par contre il sera difficile d'exiger que le coq de votre voisin ne chante pas à son heure ou que les cloches de l'église du village arrêtent de sonner pour préserver vos grasses matinées.

 la pollution
L'air que l'on respire intervient sur le confort et la santé : odeurs gênantes, somnolence, irritation des yeux et de la peau...
Mais il peut être aussi responsable du développement ou de l'aggravation de pathologies diverses allant des allergies respiratoires au cancer du poumon !
En effet, l'exposition continue à de faibles doses de polluants mais sur de longues périodes est réputée avoir des conséquences importantes à court ou long terme.
Nous allons traiter de façon précise dans les chapitres suivants, à la fois le mode de contamination par l'air intérieur des logements et les moyens d'intervenir sur ce risque d'intoxication domestique.
Il est cependant important de comprendre que l'air intérieur est forcément renouvelé, plus ou moins bien, par de l'air extérieur et qu'ainsi, en dehors de toute pollution domestique, sa qualité est forcément limitée à celle de l'air prélevé dans l'environnement immédiat de votre logement.
La question de la qualité de l'air intérieur est donc une préoccupation majeure de santé publique, car l'ensemble de la population est concerné, et plus particulièrement les personnes sensibles et fragiles (jeunes enfants, personnes âgées ou immunodéprimées, malades pulmonaires chroniques, etc).

 la rose des vents
bruits
Selon l'orientation du vent, les bruits sont plus ou moins portés par l'air et semblent plus proches.
Telle départementale ou nationale dont le trafic routier est inaudible par vent d'Est pourra devenir gênant lorsqu'il s'oriente à l'Ouest !
Par ailleurs, des vents importants peuvent être source d'infrasons inaudibles car de fréquence inférieure à 20 Hertz.
Ne pas " entendre " ne signifiant pas " ne pas subir ", ces infrasons occasionnent souvent un réel mal-être à ceux qui y sont sensibles...
C'est d'ailleurs ce qui est souvent reproché aux grandes éoliennes.

la sensation de froid
Les vents peuvent faire baisser une " température ressentie " de plusieurs degrés !
Même en été, certains vents violents comme les célèbres Mistral ou Tramontane, gênent considérablement toute activité de loisirs à l'extérieur, mais il en existe d'autres moins connus propres à chaque région.
Il convient donc de s'en protéger.

dispersion ou concentration des pollutions
Qu'elles soient olfactives, physiques, chimiques ou gazeuses les particules ou molécules émises quelquefois très loin de votre lieu de vie, peuvent y aboutir sous forme d'air et de précipitations polluées transportés par les vents.

A titre d'exemple :
- les villes ou zones sous vent dominant océanique sont souvent peu polluées,
- les zones périurbaines et même rurales sont quelquefois plus contaminées en ozone et polluants chimiques si elles sont sous le vent d'installations polluant l'air ou de villes à forte circulation.
- être situé à l'Est ou à l'Ouest (car se sont souvent les vents dominants) de sites d'incinération des ordures (il y en a quelquefois plusieurs par département) expose à de sérieux risques de contamination chimique.

S'informer des vents locaux auprès des anciens qui connaissent parfaitement la zone sur laquelle vous souhaitez vous installer paraît donc une précaution à ne pas négliger.

les allergènes naturels
Les pollens, pour ne parler que de ces allergènes, sont "étudiés" par la Nature pour voyager le plus loin possible afin de permettre aux espèces dont ils transportent le capital génétique de se reproduire et de s'étendre.
Le vent est un des " taxis " les plus utilisés par les pollens pour se déplacer.
Si vous présentez des allergies aux pollens, il n'est pas inutile de vous inquiéter de savoir si pendant la période de leur propagation, vous ne risquez pas de vous retrouver en zone de diffusion.
Vous trouverez utilement dans la partie III de cet ouvrage une présentation des principaux allergènes végétaux et la période de leur dissémination.

 où et comment s'informer
- en visitant le bien à vendre plusieurs fois et à des heures différentes, en se faisant si nécessaire assister par une personne compétente.
- par un examen minutieux des documents et certificats fournis par le vendeur,
- auprès du voisinage en prenant le temps de lui poser toutes les questions nécessaires.
- en mairie,
- en préfecture,
- auprès des associations écologiques locales,
- auprès de la station locale de Météo-France,
- au service des eaux,
- auprès du B.G.R.M (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) pour la constitution du sous-sol...

 Conclusion
Le lieu parfait où installer sa maison n'existe sans doute pas, mais ces quelques conseils permettront à chacun de faire un bilan des risques auxquels il pourrait être exposé et de mieux comprendre certaines pathologies déclenchées suite à son emménagement dans un nouveau lieu de vie.

Selon les cas, il pourra remédier à quelques situations pour lesquelles il existe des solutions adaptées autres que le déménagement.
Nous ne pouvons que vous recommander l'ouvrage suivant qui vous y aidera :

Ouvrage traitant des caractéristiques d'une zone saine
Editions Eyrolles - prix librairie 9 €uro


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